💐 Chaque année, des millions de roses traversent la planète pour atterrir dans nos bouquets de Saint-Valentin.

Mais derrière ces fleurs se cache une réalité bien moins romantique : un énorme gaspillage de ressources. Chaque année, des millions de fleurs fanent avant même d’être vendues, gaspillées après avoir parcouru des milliers de kilomètres. Une aberration écologique sachant que 𝟖𝟎% des fleurs vendues en France viennent de l’étranger (Union Nationale des fleuristes).

💦 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐬𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐝’𝐞𝐚𝐮
La culture des roses est extrêmement gourmande en eau. Au Kenya, l’industrie floricole représente 45 % des exportations d’eau virtuelle (l’eau utilisée dans toutes les étapes de production) du pays, épuisant les ressources locales. (WRI)

✈️ 𝐔𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐥𝐮𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐠𝐨𝐮𝐫𝐦𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞
En 2022, la France a importé pour 320 millions d’euros de fleurs coupées, principalement des Pays-Bas, du Kenya et de Colombie. (Sessile) Ces roses voyagent souvent en avion, puis sont stockées en chambre froide, générant une empreinte carbone massive.

☠️ 𝐔𝐧𝐞 𝐛𝐨𝐦𝐛𝐞 𝐜𝐡𝐢𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐛𝐨𝐮𝐪𝐮𝐞𝐭𝐬
Une étude belge de 2019 a révélé qu’un bouquet pouvait contenir jusqu’à une centaine de résidus de pesticides, dont certains interdits en Europe. (France 3 Régions)

⚠️ 𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐥𝐞𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬
En octobre 2024, le Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides a reconnu, pour la première fois, le lien entre un cancer infantile et l’exposition prénatale aux pesticides en milieu floral. (Le Monde) Face à ces dangers, l’ANSES a lancé une étude sur l’exposition des fleuristes aux pesticides en janvier 2025. (Actu Environnement)

💡 Des alternatives pour une Saint-Valentin plus responsable
– Privilégier les fleurs locales et de saison, avec le label « Fleurs de France », qui garantit une culture plus respectueuse des ressources.
– Savez-vous qu’un nouveau type ressourcerie voit le jour pour éviter le gaspillage des fleurs? Vous pouvez notamment revaloriser les plantes et fleurs invendues avec des structures comme Re-Plante sur Bordeaux.

Plutôt que d’importer des fleurs coupées à grand renfort de pesticides et de gaspillage des ressources, pourquoi ne pas investir dans le vivant ? C’est tout le sens de l’initiative « Plantons 1 million d’arbres » lancé en 2020 par Bordeaux Métropole qui vise à améliorer la qualité de l’air, lutter contre les îlots de chaleur urbains et favoriser la biodiversité.